Qualités : Bienveillant – Extrêmement intelligent – Calme – Brave – Généreux – Dévoué – Loyal – Romantique – Souriant – Aimable – Serviable – Discret – Sincère – Humaniste – Curieux.
Défauts :   Instable – Cynique – Sarcastique – Asocial – Dépressif – Timide – Etrange – Bordelique – Maladroit – Solitaire – Crâne.

Description du caractère :
D’un flegme à toute épreuve, Emil se présente comme le Dalaï-Lama de cette ville prête à exploser à chaque seconde. L’être est sensible, doux comme un agneau. Rien ne semble toucher de prêt ou de loin les fragiles sensibilités du monstre. Tout est sujet à la dérision. Tout est pris avec toute la légèreté du monde. Si Emil ne croit en aucune déité et en aucune vie post-mortem, il a cependant adopté avec une ferveur religieuse les concepts du self-control et du bouddhisme. Son rapport à la vie se veut simple. Presque monastique. Emil s’interdit de tomber amoureux, de s’attacher aux gens, de prendre la vie au sérieux. Son altruisme est légendaire. Emil s’oublie aux autres pour le bien de son prochain.
Du mieux qu’il le peut, le scientifique évite la foule, les situations embarrassantes. Se cache du monde et se fait oublier. C’est une ombre parmi la foule. L’inconnu. L’anonyme. Emil aspire à une tranquillité pacifiste et sereine.
Cependant, loin de l’image courtoise et pathétique que le génie se donne, ce dernier parle un langage plein de sarcasme, enluminé d’un vocabulaire scientifique incompréhensible. Très conscient de sa qualité d’homme de science, Emil respire une condescendance arrogante et mielleuse. Quoique poli et au tempérament aimable, il sait parfaitement exprimer toute la rancœur et le dédain que ce monde fait de violence, d’injustice et de vice lui inspire. A travers son regard se traduit ce dégout palpable pour les perversions de l’homme et sa triste propension à la corruption.


Description physique - En civil et en costume :
Un visage familier, tiré par des expressions de timidités touchantes et une expérience de la vie éprouvante. Un regard saturé d’une émotion forte et instable. Des gestes gauches, une démarche mal assurée, une attitude de malaise visible. Tout son être hurle qu’il ne se sent à sa place nulle part et un sourire qui jure destruction à tous ceux qui aurait le malheur de le contrarier. Voilà à quoi reconnait-on le professeur Edwood.
Ce n’est pas un grand homme. Quoique carré des épaules, Emil n’est guère un personnage impressionnant.  D’avantage le nez dans des calculs qu’à s‘entrainer dans une salle de sport, il est loin de représenter l’idéal  du modèle masculin. Sa chevelure poivre et sel est hirsute, sa barbe toujours naissante et ses chemises ne sont jamais repassées. Le laisser aller est visible jusque sur les tâches de cafés sur son col. Emil a toujours été un garçon au physique peu avantageux. Un nez en poire, de grosses lèvres, un visage étrangement asymétrique.  Emil n’attire ni pour son allure pataude, ni pour sa plastique de rat de laboratoire et bien moins pour la singularité des traits de son visage. Comme avertie des écrans, le professeur porte, lors de ses travaux, une paire de lunette de repos dont l’une des branches a besoin régulièrement d’être revisée.
Cependant, une fois transformé, Emil perd tout ce qui faisait de lui le petit chimiste en herbe. Haut de presque trois mètres, large de deux, une musculature terrifiante et la rage qui déforme ses traits et tendent tous les tendons de son corps.

Né à New-York, de parents qui, dix ans plus tôt s’étaient rencontrés sur les bancs de l’université de science, Emil eut une enfance sinon heureuse, plutôt calme. Néanmoins, peu bavard et d’une nature introvertie, Emil était de ces enfants qui représentent une proie facile à la cruauté infantile. Particulièrement raillé sur son intelligence déjà hors du commun, le jeune garçon apprit très tôt à se dissimuler. Ses notes étaient irrégulières, L’enfant s’amusait à biaiser ses résultats en se rendant mauvais et peu assidue. Ca ne lui apporta pas plus d’amis et au lycée, il décida, par pure vengeance personnelle, d’être reçu à ses examens avec les encouragements du jury. C’était un adolescent bercé par un univers de super-héros et de jeux-vidéos. On connait ce genre d’élèves qui se réunissent autour d’un plateau de jeu de rôle et dont les principales sources d’inspirations de retrouvent là où la science ne connait plus aucune limite. Emil connu sa première relation sexuelle à l’université. Une jeune fille qu’il percuta en se précipitant vers la sortie de l’amphithéâtre. Elle avoua plus tard qu’elle l’avait sciemment bousculé pour avoir quelque chose à lui dire, Emil étant très peu observateur quant aux regards des filles sur sa personne. C’est bien après qu’il apprit que son talent pour les études avait réussi à s’attirer l’admiration de plusieurs étudiantes de sa classe. Emil ne put jamais la croire, lui qui s’était toujours vu comme repoussant.

Quelques années plus tard, le jeune homme était marié et diplômé. Major de sa promotion. Il trouva rapidement l’emploi de ses rêves. Ses études, clairement axées sur les énergies propres, se voulaient être un tournant pour l’humanité et un gigantesque pas en avant pour la planète. On loua de très nombreuses fois ses travaux.
On amena, un jour, un objet d’étude qui le laissa pantois. Une météorite dont le cœur, impénétrable et incassable, dégageait un rayonnement d’énergies inconnues.  Aussi fut-il au professeur Edwood que revenait la tâche d’étudier le spécimen. Son génie, pour une fois encore, lui causa tout le tort du monde. Il réussit à fendre le minerai de la météorite en la bombardant d’ondes radioactives. Emil ignore jusqu’à présent de quoi il s’agit mais ce qu’il s’en libéra ce jour-là décida de se loger directement dans les cellules du scientifique. Le reste de son laboratoire fut détruit, anéantit par l’explosion produite. Seul survivant, Emil passa, à la grande surprise de tous, quelques semaines à l’hôpital – on lui donnait bien des mois avant de récupérer après une pareille explosion – avant de rentrer chez lui. Le traumatisme causé par cet accident finit par obséder Emil et effrayer sa femme. Elle le supplia d’arrêter ses travaux, au prix d’une existence normale. Par amour, il décida de se reconvertir et d’enseigner en fac de science. Parallèlement et secrètement, il continua à se laisser bercer par sa hantise et à expérimenter sur lui-même (absolument certain qu’il n’était pas sortie tout à fait indemne de cette tragédie). Il fallut cependant peu de temps pour que tout bascule.
Son épouse découvrit les cadavres de notes de recherche dans son bureau et attendait de pied-ferme son névrotique de mari. Le ton monta, la situation dégénéra, Emil perdit le contrôle. Il se réveilla nu au milieu de décombres, des ambulanciers l’emmenant d’urgence en clinique. Les journaux locaux confirmèrent les quelques vagues souvenirs qu’il avait eu de sa soirée. Découvrir le nom de sa femme dans la rubrique nécrologique déclencha une nouvelle crise. Cette fois, il réussit à s’enfuir hors de la ville, en plein désert.  Le cauchemar se transforma en Enfer. La suite de sa vie, un enchainement de catastrophes, un défilé de paysage d’apocalypse. L’angoisse était permanente et son contrôle sur ce qu’il appelait à présent l’Autre était tant négligeable qu’il décida de s’isoler de tout.  

Vivre en ermite. Ritualiser son quotidien. Respirer. Se calmer. Prendre du recul. Recommencer. Encore. Se maitriser. Maitriser ses émotions.

Emil entrepris de voyager. Ses compétences dans les sciences lui ouvrirent les voies des humanistes errants. On le retrouva dans des lieux hostiles, isolés, peu accueillants. Il découvrit qu’apporter son aide à autrui lui apportait son ratio de sérénité. Se battre pour les autres et s’oublier dans une générosité désintéressée. Il suivit les conseils des sages qu’il rencontra et se nourrit de nouveaux savoirs issus des croyances culturels et traditionnels.

Après des années dans incidents, une guerre éclata entre la politique mercantile de certaines sociétés occidentales capitalistes et les petites tribus d’Afrique centrale. Bien qu’hors de tout conflit, Emil se vit contraint à faire appel à la puissance de son alter égo et chassa les importuns des terres de ses hôtes. Cependant, comme de juste, la suite faillit basculer et par une prouesse d’esprit sans commune mesure, Emil réussit à se calmer. Sa présence avait attiré des chasseurs de prime. L’ex-scientifique fut contraint de quitter le continent pour protéger ceux qui l’avaient accueilli.

Emil revient tout juste d’une très longue année d’errance. Et c’est parmi la masse d’extraordinaire qu’il a décidé de devenir le plus ordinaire possible. Retour à l’enfance. Si le chercheur prend le risque de se réintégrer en société, c’est qu’il fait confiance aux super-héros pour le contrôler au moindre écart. Son but, à présent qu’il tend à un contrôle du monstre relativement efficace, sera de reprendre ses anciens travaux afin de mieux comprendre ce qui semble lui parler la nuit, quand il dort et qui le hante comme un vieux démon qui attend la moindre faiblesse pour tout ravager autour de sa victime.

Sous le masque :

Pseudo : PnP Age : 20 ans. Comment avez-vous découvert ce forum : Via l’annuaire forumactif. Avatar : Mark Ruffalo Personnage librement inspiré du personnage Hulk de l’œuvre cinématographique « Avengers »