Que pouvait elle bien faire ?
Que pouvait...
Que...

Anne-lise avait tout perdu.

Maryse l'attendait dans la tour. Sa chef l'attendait arme au poing. Anne-lise, l'équipement de son frère dans les bras ne put éviter la balle qui se logea dans sa cuisse. Elle hurla. Maryse lui posa des questions. Elle lui demanda pourquoi...Pourquoi elle avait mentit ? Pourquoi elle avait trahit l'agence ? Pourquoi elle avait mit sa famille en danger ?

Maryse avait frappé la jeune femme au visage. Cette dernier était tombé en arrière lâchant l'équipement de son frère. Sa tête avait heurté le sol. Elle vit des étoiles.

Pourquoi ? Répétait Maryse.

L'agent X te faisait confiance...Tu devais nous aider...ton frère est un monstre...tu le sais...

J'en suis un aussi avait articulé la jeune femme malgré le sang dans sa bouche. Elle ne pu rien ajouter. Maryse lui écrasait le sternum de son talon.

Anne-lise, étouffant,  vit le canon du 9 mm s'orienter vers sa tête. La jeune femme concentra ses dernières forces. Elle s'abandonna à son pouvoir...Le golem de glace ne pouvait pas l'aider....son frère ne pouvait pas l'aider...personne ne pouvait.

La balle sortit du canon, alors que la porte du bureau s'ouvrait sur la police. Anne-lise se volatilisa et Maryse sauta par la fenêtre avec un jet pack.

La sorcière pourpre réapparue dans les bas quartiers de colossus city. Elle ne pouvait plus bouger. Elle ne pouvait plus respirer. Elle ne pouvait plus...vivre. Elle entendait son alter égo de glace l'appeler. Mais elle ne pouvait rien faire. Elle était vidée. Sa cuisse saignait abondamment.

Elle allait mourir ici...

Mais trois hommes l'avaient vue arrivé. Et dans leur yeux, elle vit briller la luxure et la lubricité. Ce soir, un miracle venait de leur parvenir. Elle voulu ramper vers le salut mais ils furent plus rapide. L'un d'eux se saisi d'un des couteaux de la sorcière et commença à découper son costume. La jeune femme voulu lutter...

Mais pourquoi ?...

Son frère avait disparu dans les entrailles de la terre,  elle avait trahit la ville, le gouvernement, son serment...

Elle n'avait plus rien...

Elle sombra dans les ténèbres.

Elle revint à elle.

Le sang, la mort, la pourriture envahissait l'air qu'elle respirait. La jeune femme ne pouvait toujours pas bouger. Elle vit un carnage autour d'elle. Elle distingua des membres déchirés, de la chair et du sang. Elle retomba dans l'inconscience.

Elle se réveilla une fois encore. De nouveaux cadavres de mendiants et de pauvres jonchaient le sol. Elle ne savait pas comment elle était arrivé là. Elle ne savait pas. Puis un autre détail venait lui titiller la conscience. Elle avait faim. Elle se pencha sur les cadavres mais l'odeur lui révulsa l'estomac. Elle avait de terrible haut le cœur. Les crampe d'estomac vinrent s'ajouter à son calvaire. Elle vomit de la bile. La douleur était atroce. Elle se tint le ventre en hurlant.

Anne-lise retomba dans l'inconscience.  Elle dériva longuement dans les ténèbres cette fois. Des cris, parfois, lui parvenaient. Le froid aussi. Elle ne savait plus qui elle était. Elle ne savait plus où elle était . Elle eut le goût de poisson et d'eau dans la bouche. L'un et l'autre avaient un saveur à faire vomir.  Ce qu'elle dut faire, se qui expliquerait le goût amer dans sa bouche.

Elle se réveilla une nouvelle fois près d'un banc. Elle était dans un parc. Elle ne savait pas où.  Elle ne savait pas quand. Elle ne savait plus rien. Une odeur de sang, de vase, de poisson pourri et bien d'autre chose assaillait ses narines. Elle avait froid. En se regardant, elle constata que la moitié de son costume était déchiré. Elle était presque nue dans ce maudit parc.  

Une bande de gaillards la sifflait, en s'approchant d'elle. Ils l'appelaient par des noms peu respectable.

-Et tu prends combien la putain de sauvage...

-Salope, je fais te prendre par tous les...

Anne-lise se sentit partit dans l'inconscience mais cette fois, son esprit resta dans son corps. L'eau de la fontaine se trouvant près d'elle sortit du bassin et rampa comme un serpent vers elle.  Mais les mecs n'avaient rien vue. Ils ne pensaient qu'à une chose, se la faire.

L'eau arriva à sa cheville. Elle confectionna au cœur de cette masse fluide, des lames de glaces.  

Alors elle leva la main et tout se passa au ralentit. La glace sortit de l'eau. Elle se dirigea avec une extrême lenteur vers ces agresseurs. Eux même bougeait au ralentit. Il n'avait pas encore vue les lames fines comme des aiguilles. Ils n'avaient pas encore vue la mort en face. De son autre main, Anne-lise saisit le couteau qu'elle avait, le dernier. Pour en finir avec les chanceux qui resteraient encore après...

Elle les tuerais tous...ou mourrait en essayant...

Que...

Que pouvait elle...

Que pouvait elle bien faire....

Que pouvait elle bien faire d'autre ???

Les ténèbres demandaient du sang...elle allait tuer...oui mais voilà, des flèches venues de la nuit brisèrent ces pics de glaces. Pire encore ces assaillants furent mit hors d'état de nuire, saucissonné comme de vulgaire bout de viande.

Elle pouvait les achever. Puis s'occuper du mystérieux fanfaron...

Elle entendit alors:

« Plus vous bougerez plus la corde se resserrera, la police ne va pas tarder »

Elle dirigea son regard vers la source de la voix et découvrit une espèce de beau gosse en combinaison de cuir noir. Elle aurait pu le louper si son arc n'était pas bandé vers elle ce qui lui permit de voir sa face blanche derrière ces lunettes noires.

[b]« Ne restons pas là, la violence ne résous pas tout sorcière »

Ne restons pas là, ne restons pas là...la violence ne résout rien...mais bien sur que si elle résout tout. Elle élimine les problèmes. Pensa Anne-Lise.

-Bien sur que si elle résout les problèmes la violence, espèce de tapette en cuir noir...Et puis tu sors d'où ? D'une fête pour drag queen ?

Anne-lise essayait de reprendre le contrôle d'elle même. Elle avait quand même un arc braqué sur elle. Et quoi qu'elle en dise, son adversaire devait savoir s'en servir. Il avait mit hors d'état de nuire ces adversaires dans un obscurité relative et à une distance tout aussi relative. La jeune femme n'avait que peut d'option.

Elle concentra son pouvoir pour essayer de rassembler l'eau autour d'elle et d'en faire un bouclier de glace. C'est alors qu'elle eut une sorte de vision. Son cerveau explosa...

Vision:

Elle était dans un égout...

Elle sortait, elle avait froid et faim...

Elle était dans un magasin. Un homme s'occupait de lui... Sa femme semblait lui dire de la tuer...

Elle s'acquitta de tâches pour cet homme en échange de son hospitalité. Elle semblait plus humaine que jamais et pourtant...Elle ne savait plus qui elle était...ce qu'elle était. Elle n'avait plus de pouvoir. Elle n'avait plus de nom. Elle n'avait plus de passé. Plus de souvenirs....Sauf un nom Lily Lauren...Qui était cette personne.

Elle chercha...elle trouva et suivit cette personnes, cette jeune femme. Puis un jour, elle prit le partie de la rencontrer. Elle en fit part à son sauveur. L'homme semblait triste de cette décision. Tu es quelqu'un de bien. Ne gâche pas tout lui disait il...

Mais elle n'en fit qu'à sa tête.

Elle se rendit chez la jeune femme. La discussion tourna très vite sur qui il était...un journal qu'elle avait trouvé servait de support à la conversation...

La vision semblait bien morcelé et imprécise parfois.

Soudain le golem de feu... ???? de feu...Taran. Elle n'avait une vision d'elle mais elle voyait son frère. C'était Taran. Il était en vie...Puis la vision devint flou. La douleur s'empara d'elle, une douleur qui lui déchirait le flanc. Taran se tenait au bord d'une fenêtre. En dessous de lui, une griffe planté dans son flanc, le golem hurlait. Elle ne comprenait pas ce qu'il disait. Le monstre lâchât prise. Il s'écrasa plusieurs mètres en dessous. La mort de la créature fut un choc pour son corps et celui de son frère. Ce dernier fut remonté par la journaliste. Mais son sang coulait trop, Taran était en train de mourir...Le feu venait compléter le tableau de cette vision de cauchemars. Puis Anne-lise s'éleva du corps de Taran. Elle le vit s'éteindre comme les flammes autour de lui.

Elle hurla alors qu'elle revenait dans le monde réel. Son frère était mort.

TARAN !!!!! Hurla la jeune femme en larmes.Dans un ultime effort, elle érigea un bouclier de glace dans elle, dans un même temps elle se laissa sombrer dans les ténèbres. Le pd en cuir noir allait mourir pour avoir gâché son plaisir.

Elle se téléporta derrière lui et leva son couteau. Mais cette dernière demande d'énergie fut bien trop importante pour son corps fatigué et usé. Elle ne termina pas son geste et s'écroula aux pieds du justicier. Elle leva quand même son couteau pour lui planter dans le pied.

Après tout, elle n'avait pas l'énergie de le tuer mais elle pouvait le blesser.

-Salaud d'enculer. Tu m'a privé de.... Elle avait décidé de passer sa tristesse et sa rage sur lui. Mais...

Elle ne fini pas sa phrase et tomba dans les pommes....

Bien ma fille se dit elle alors qu'elle sombrait.

Anne-Lise dit la sorcière pourpre, après m’avoir fait quelques reproches, finit par s’évanouir. La police approchait. Je pris la jeune femme dans mes bras et m’envolais, par-dessus les toits de la ville. Il fallait que je l’emmène dans un endroit sûr et calme, mais pas le manoir. Une idée me vient alors, la planque que Lisa et moi avion utilisé des mois auparavant peu après l’attaque du robot du futur.

Je pris direction nord et après dix minutes de vol, je finis par me poser sur le toit en soutenant la jeune femme, je la fis descendre et la mis sur le lit afin qu’elle se repose. Revenir ici, me fit remonter plein de souvenirs. Regardant la jeune femme endormie :

« Contrôle ? As-tu des infos la concernant pour moi ? »
« Très peu, beaucoup de dossiers la concernant sont confidentiels et, j’ai du mal à en tirer des infos »
« Difficile pas impossible, trouve-moi des infos vite, je suis à la planque du nord »


Je gardais ma capuche et mes lunettes de soleil, tant que je ne serais pas à quoi m’en tenir avec elle, je ne vais pas lui révéler qui je suis. Alors qu’elle dormait encore, je fus contacté par mon acolyte :

« Monsieur ? »
« Des infos ?»
« Non une idée »
« Je t’écoute »
« Votre tenue risque de l’effrayer quand elle réveillera, le noir n’est pas très rassurant, pourquoi ne pas revêtir la tenue verte, le prototype vert égale espoir »


Cette nouvelle tenue était différente de celle actuelle, plus légère, plus résistante, plus libre de mes mouvements et un changement de couleur portant plus vers de l’espoir que vers de la crainte. Je demandais à contrôle de me le ramener rapidement. Ce qu’il fit, une dei heure plus tard, j’avais revêtu cette nouvelle tenue incroyablement confortable. C’est alors que je vis la jeune ouvrir lentement les yeux

Taran pourquoi m'avoir abandonnée...Taran...

Anne-lise sombrait dans les ténèbres, puis d'un seul coup elle sortait la tête de l'enfer. Elle ouvrait ce qui devrait être un œil et vit un homme en noir...puis elle replongea.
Son frère lui apparut. Il était le juge dans un tribunal où les jurés n'avaient pas de visage. Les avocats étaient des extra terrestres dégoulinants. Taran se leva de son siège et pointa son marteau vers elle...COUPABLE criait il. COUPABLE. Tout se brouilla...Elle se réveilla, elle ouvrit un œil. Elle vit un dos musclé et nu...

Elle retomba. Son enfer continua. Elle était dans une caverne. Son alter égo de glace était dans un caisson chauffant. La créature ne pouvait l'aider. Deux hommes, des humains cette fois, lui maintenaient les bras et les jambes. Un autre homme se tenait hors de son champs de vision...

-D'où venez vous ? Pourquoi êtes vous là ? D'où venez vous ?...et les questions furent répétées en boucle...

Elle essaya de répondre mais on lui plaqua un linge sur le visage et on versa de l'eau. Elle essayait de respirer, elle étouffait. Puis elle essayait d'invoquer son pouvoir, elle étouffait encore plus. Le linge disparu. Elle se débattit et tourna la tête vers la droite...Elle resta figée.

Le corps de Taran était là. Il avait l'abdomen ouvert du menton aux parties génitales. Ses organes disposés sur une table luisaient à la lumière que diffusait une grosse lampe au dessus. Elle se débattit de plus belle. Le visage de Maryse Thomas et de l'agent X apparurent dans son champs de vision...Elle les appela aux secours.

-Anne-lise répondit Maryse...je vous avais prévenu...je vous avais dit que vous le payerez un jour...Puis elle se retourna et s'évapora, l'agent X resta quelques secondes de plus et s'évapora aussi....

La jeune femme hurla. Elle rua et sortit une fois de plus de son cauchemar.

Avec toutes les peines du monde, elle arriva à ouvrirent un œil puis l'autre. Elle se sentait mal. Son corps pesait une tonne. Elle avait la nausée à cause de l'odeur pestilentielle qui envahissait son nez.

Elle leva la tête juste à temps et vomi au bas du lit où elle se trouvait. Elle se mit à frissonner. Devant elle se tenait un homme en cuir vert.

Malgré les larmes qui lui brouillait la vue elle aperçut des lunettes noirs et une capuche. Elle ne pouvait savoir qui était cette homme. Elle était très fébrile. Son ventre et son bras gauche étaient douloureux. Une fois ses larmes essuyées, elle regarda son bras et faillit tomber dans les pommes, elle avait une entaille toute boursouflée et qui sentait la mort. Un liquide verdâtre en suintait. La couleur de sa peau, autour de la plaie, était indéfinissable. Elle se redressa en essayant de ne pas mettre les pieds dans les restes de son estomac et se regarda. Elle constata que peu de chose cachait son corps. Mais elle s'en fichait.

Elle leva la tête vers l'homme devant elle.
Ce faisant, elle aperçut les alentours, qu'elle prit le temps d’observer. Les lieux étaient propres mais peu éclairés, une sorte de base secrète en somme. Elle préférait les locaux de Multitech mais bon ça c'était le passé.

Elle reporta son regard sur son...sauveur ? Son geôlier ?? elle ne savait pas.

Elle était tellement faible qu'elle ne pourrait pas lutter et si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, l'inconnu en noir...en vert, enfin bref, l'inconnu semblait savoir se servir d'un arc. Et il y en avait un à porté de main et le carquois était pas bien loin, non plus. Elle chercha son couteau de vue et ne le vie pas. Puis elle leva la main et enleva sa perruque violette. L'odeur qu'elle dégagea, par ce geste, lui prit à la gorge et faillit la faire vomir une fois de plus. Elle déchira un morceau de ce qui restait de son costume et s'essuya le visage. Le tissu fut d'une couleur indéterminé.

-Je viens de me mettre dans la gueule du loup. dit elle sans animosité. Vous êtes sûrement un super de la justice et moi je suis une criminelle recherchée. Mais actuellement, j'aurais plus besoin d'une douche, de soin, de vêtement et d'un repas que d'une leçon de moral ou de me faire emprisonner. Après si vous voulez me livré, me baiser ou me tuer, vous ferez ce qui vous plaira. Mais pas dans cet état.

Elle recouvra un peu ses forces mais pas suffisamment pour réfléchir correctement et encore moins pour se battre. Et ses pouvoirs étaient en sommeil malgré la brûlure de sa marque.

-Au faite, à moins que vous ne le sachiez déjà, je suis Anne-lise Moréna dite la sorcière pourpre. J'étais la partenaire du Death Warrior et sa nettoyeuse avant qu'il ne sombre dans les entrailles de cette maudit ville.

Elle leva la tête vers le « héros » en cuir vert attendant qu'il prenne la décision qui s'impose...

La femme se réveillait enfin. Elle commença par vomir, mais je ne bouger pas d’un pouce, la regardant de derrière mes lunette de soleil High Tech, chaque geste ou parole qu’elle fait serait enregistré. Elle avait compris ce que j’étais, elle avoua être une criminel recherché. Elle avait une conception de la situation peu commune. Elle voulait une douche et un repas après libre a moi de lui faire comme bon me semble. Elle me révéla son identité et qui elle était exactement.


Mon modificateur vocal activé cachant ma voix je lui répondis d’un ton neutre impassible :


« Je sais qui vous êtes. Je n’est pas l’intention de vous faire quoi que se soit. Pour la police je n’ai pas encore décidé. Vous êtes  en prison si vous souhaite partir libre  à vous. LA salle de bain est par là derrière, Laporte à un verrou, il y de quoi vous laver et des vêtements vous y attende, faite votre choix. Après quoi un repas chaud sera prêt, il  va falloir qu’on parle vous et moi »

Sans la quitter du regard je la vie partir vers la salle d’eau, je profiter de cette pause pour nettoyer son vomi. C’est alors que j’entendis à voie de Henry dit contrôle dans mon oreillette :


« Je ne suis pas sur que madame accepte ce qui se passe »
« Il ne se passe rien justement, je veux en savoir plus sur elle et voir si elle est dangereuse pour la population »
« Elle vous a quand même  proposé de coucher avec elle »
«  Comme une personne qui ne connait pas les intentions de son interlocuteur, mais avoir parlé deux minutes avec elle m’en apprit plus que toi en plus d’une heure »


J’entendis l’eau de la douche couler, elle ne pouvait s‘évader par la salle  de bain, le lieu était conçut dans ce but. Je me poser la question de savoir si je devais éteindre mon modificateur vocal, enlever capuche et lunette, en somme prendre un énorme risque. L’eau fut fini, je mis une assiette et des couvert et lui sortie un plat de riz chaud assorti d’un steak le tout accompagné d’un verre d’eau frais, j’attendais de voir qu’elle tenue elle avait  choisie, le débardeur noir avec le jeans ou le t-shirt avec la jupe.

Suivant le chemin indiqué par son hôte, Anne-lise se rendit à la salle de bain. Une fois le verrou tiré, elle mit par terre ce qui restait de sa combinaison. Elle se retrouva nue devant le miroir. Elle se regarda et constata qu'elle avait bien souffert pendant ces six derniers mois...six mois. Elle n'avait pas conscience de tout ce que cela voulait vraiment dire. la jeune femme était dans une sorte de brume. Elle entra dans la douche et fit couler l'eau sur elle. Les entailles la brûlèrent mais ce ne fut rien comparé à la plaie purulente de son bras. Elle se lava et entreprit dans un même temps de nettoyé la plaie infecté. Son sang n'était pas contaminé, pour le moment, d'après ce qu'elle sentait de son organisme mais il s'en était fallut de peu. Elle utilisa son pouvoir pour se soigner. Des copeaux de bois et toute sorte de saloperie pleine de pue et de sang sortir de l'ouverture. Elle se mordit les lèvres pour ne pas crier. Elle avait la tête qui tournait. Elle mit quelques instants à se remettre de la douleur. Malgré ses pouvoirs, le temps serait le seul remède à sa cicatrisation ainsi que quelques désinfectants terriens.

Elle prit le temps d'astiquer son corps minutieusement afin d'enlever tout ce qui pouvait rester de ces six mois de cauchemar. Elle trouva dans la cabine de douche du shampoing décolorant. Elle en appliqua puis elle laissa partir ses lentilles colorées dans le siphon. Ainsi elle aurait les yeux d'un violet profond comme ils étaient d'origine et non marron ou bleu comme avec les lentilles. Elle se rinça et sortit de la douche. Elle s'essuya et passa un coup de jet dans la douche pour évacuer tous ce qui n'était pas encore partit dans le siphon. Elle trouva de quoi se raser les jambes, etc...Elle prit le temps de se rendre plus féminine. Pas pour le bodybuildeur en vert et noir dans l'autre pièce mais pour elle. Elle ne se sentait plus femme depuis un bon moment. Un fois fait elle releva la tête vers le miroir et constata que le shampoing avait plus qu'agit...ses cheveux bruns, naturellement, étaient devenu blanc. Bon bas tant pis. Elle regarda d'un œil critique la longueur de ceux-ci. Ils dépassaient largement ses épaules, fleuretant avec son coude. Elle trouva une paire de ciseaux et entreprit de couper tout cela. Un fois fait, ils lui arrivaient aux épaules. Elle trouva un élastique pour les attacher mais le mit à son poignet car ils n'étaient pas encore sec pour les mettre en queue de cheval.

Toutes les cochonneries quelle avaient mit un peu partout furent nettoyées. Elle mit tout dans un sac poubelle quelle trouva sous l'évier. Elle brûlerait le tout quand elle serait dehors.
Près de l'entrée, elle trouva des affaires. Elle mit le jean à défaut d'avoir un leggings, elle n'allait pas mettre la jupe. Son attention était de partir dès qu'elle aurait assez de force pas de s'envoyer en l'air avec le super. Bien que si elle devait le remercier...quoi qu'elle n'aurait peu être pas à en arrivé là.

Elle mit un débardeur et un vieux tee-shirt qu'elle trouva. Elle trouva aussi des ballerines noirs à peu près à sa taille. Elle prit le sac de déchets et s'arrêta devant la porte. Elle se sentait vidée mais aussi très sereine, comme si quelque chose était partit d'elle. Elle mit un petit moment à se souvenir de ce que c'était. Elle ne ressentait plus de haine, plus de colère, plus de ténèbres... Anne-lise ne saisissait pas encore ce que cela impliquait. Pourtant la jeune femme sentait au plus profond de son être que l'information était importante.

Elle sortit posa le sac près de la table où l'attendait un bon repas. Elle remercia à demi mot le super et entreprit de savourer son premier repas chaud et cuir depuis six mois. Son estomac semblait, lui aussi, apprécier. C'était pas de la gastronomie mais c'était bon quand même. Elle ferma les yeux et soupira d'aise. Une fois son assiette fini, Anne-lise but le verre d'eau. Elle s'en remplit un autre au robinet et bu une fois encore le verre entier puis elle en remplit un dernier qu'elle vida à moitié. Elle le reposa sur la table. Elle concentra ses pouvoirs sur son bras blessé, qu'elle avait désinfecté et bandé avant de sortir de la salle de bain. Elle repoussa l'assiette et mit son verre devant elle. La jeune femme devait garder sa maque en charge totale pour que son pouvoir de guérison soit actif. Elle entreprit donc de faire léviter l'eau de son verre et d'en faire des formes. Elle se tourna ensuite vers son hôte et lui sourit.

-Je n'ai pas l'attention de vous attaquer avec cette eau. J'ai juste besoin de maintenir mon pouvoir à son maximum pour me régénérer.

Elle marqua une pause et regarda son interlocuteur.

-J'ai toujours trouvé les costumes des supers fort ridicule, par leur excès de couleur ou de gadgets mais le votre semble d'une simplicité et d'une classe certaine sans...et puis merde. Il est sympa. Mais ne me révélé pas votre identité, si c'était votre intention, je suis encore une tueuse de super...

Fallait bien le reconnaître, Anne-lise était mal à l'aise. Elle avait beau avoir changé de couleur de cheveux et avoir reprit sa couleur d'yeux d'origine, elle n'en était pas moins recherchée et dangereuse...
Elle savait que le super voulait lui parler. Elle ne savait pas de quoi mais elle ne pouvait tourner autour du pot longtemps.

-Vous vouliez me parler ? Je suis toute ouïe...

Space arrow observait la femme gardant le silence. Il la trouver bien inoffensive dans c’est vêtement là. Pourtant, Josh était bien placé pour savoir que ce qui se montre les plus inoffensives sont parfois les être les plus dangereux. Il savait bien que se trouvait en face de lui. La sorcière pourpre. Cette femme, était bien connue pour ses agissements et sa collaboration avec « the death warrior ». Et pourtant il sentait que quelque chose en elle était bon, et si elle voulait revenir sur les bonnes voix il est prêt à l’aider. Une criminel en moins dans les de la ville c’est déjà ça et si son frère reviens, il serait peut-être bien d’avoir la jeune femme de son côté.

Josh vit quelle faisait léviter de l’eau. Il était tendu, prêt à se défende encas de besoin, puis la jeune femme le rassura, elle vouloir savoir de quoi le super héro pouvait bien envie de vouloir lui parler :


« Mon identité est secrète et doit le rester. Peu de personne connaisse qui je suis. Je vous rappelle que vous et moi somme  en théorie ennemi. Vous êtes la sorcière pourpre »

Il insista sur le nom d’emprunt de la femme. Faisant comprendre par là, qu’il sait bien a qui il avait à faire, il se décida à en venir au fait de ce qu’il voulait leur parlait :

« Que faisiez-vous dans ce parc ? Surtout dans cet état ? Je vous écoute et n’oubliez rien, même les détailles. Mon but n’est pas  de  vous livrer aux forces de l’ordre. Ne faite pas regretter mon geste. »

Il s’assit sur une chaise face à elle. Stoïque, le visage impassible, derrière ses lunettes de soleil. Grâce à un équipe très moderne, il pouvait savoir, grâce au battement cardiaque de la jeune femme si elle mentait ou pas. Sur l’intérieur des verres, il voyait la courbe du rythme cardiaque. En cas d’un rythme élevait il n’hésiterait pas une seconde à lui décocher une flèche.