Qualités : Espiègle – Apprêtée – Aisée – Enjouée – Exigeante – Vive – Ambitieuse - Dure en affaire
Défauts : Mesquine - Superficielle -Avide - Agressive - Capricieuse - Colérique – Amorale - Dure en affaire

Description du caractère :
Holly Rumple ne livre absolument jamais son nom à quiconque : jamais.
Le tempérament de Rumple est aussi simplement écrit que celui d’un personnage de conte. Elle est intolérable et incorrecte, c’est un être méchant qui cherche à abuser de la moindre situation et n’exprime jamais la moindre culpabilité. Elle se comporte souvent comme un enfant débile et capricieuse ou comme un genre de farfadet hip hop.
L’or et le pouvoir sont ses principales lubies. Elle le porte, elle le désire et elle cherche toujours à accroître son trésor. Son culte de l’argent la rend plus facile à appréhender que la plupart des super-vilains en vogue. Ses agissements sont ceux d’un enfant gâté et son mode de vie, celui d’un Kanye West aspirant : il y a une logique. Elle revendique un mode de vie basé sur les dollars dans le string et le droit de faire caca dans une cuvette en or massif. Comme tout vrai gangsta, elle apprécie pouvoir confronter ses richesses à un train de vie dégradant où drogue et alcool sont le pain du peuple.
Afin d’affirmer son identité de vilaine, Rumple trempe volontiers dans les trafics les plus terribles. Ainsi, l’enlèvement de bébés et d’enfants est une de ses activités les plus rentables. Vente d’organes, d’esclaves, de chair à rituel…on peut fantasmer beaucoup quant à la finalité d’un tel commerce. Bien-sûr, tout a lieu dans le plus grand secret. Sa spécialité demeure le sauvetage. Rumple se tient très au-courant de ce qui a lieu en ville et cherche les damoiseaux en détresse pour leur proposer ses indispensables services. Ainsi elle se prend à voler pour les endettés, tuer pour les harcelés, dépanner les âmes égarées et exiger ensuite une récompense originale. On peut toujours s’arranger avec Rumple, même quand on est complètement sur la paille.
Rumple vit dans les souterrains qu’elle transforme en squat avec ses amis les rats. Souvent seule, parfois accompagnée de quelques complices passagers, elle préfère la sécurité d’un sous-sol à l’exposition. On ne lui connaît pas plus de famille que d’ami. Elle est plus souvent la complice de quelqu’un que l’inverse malgré une réputation indépendante.


Description physique - En civil et en costume :
Le Rat soigne son look. C’est important. Son apparence est pensée pour communiquer son style de vie et son idéologie. Bien entendu, c’est le culte de l’or qui s’exprime en premier et d’énormes chaînes de rappeur pendent souvent à son cou avec d’énormes bagouses qui décorent ses mains et de belles dents en or qui colorent son sourire, parfois en plus surmontées d’un diamant. A cette exposition d’un mauvais-goût certain s’associe la vulgarité de ses vêtements tout en poils dorés, en moule-boule et en messages plus ou moins impolis. Evidemment, elle accorde aussi de l’importance aux grosses voitures et aux gros cigares. Elle n’a rien contre un gros pétard non plus. Rumple fume des joints comme des cigarettes et boit du whiskey comme du coca. Elle semble apprécier aussi une certaine imagerie punk où se rencontre coiffure en nid d’aigle et tatouages artisanaux. Ayant fait du rat son emblème, il paraît évident que ses représentations l’attire. Rumple, inclue donc souvent son totem dans ses tenues quand elle ne le tient pas en laisse.
C’est une petite femme très nerveuse qui aime infantiliser son attitude en suçant son pouce ou en articulant comme un jeune enfant. Associé à tout le reste, l’effet est assez pervers. Sa voix est particulièrement énervante et elle la force souvent dans les aigus. Son langage est grossier, son ton souvent pressé et elle s’est inventé une espèce d’accent étranger complètement fake. Elle est très bondissante, très acrobatique mais aime accueillir ses invités le cul posé sur un énorme trône en vieille brique entouré de rats morts.

Holly est né dans un des quartiers les plus pauvres de Colossus dans une famille très nombreuse. Très tôt la propension de sa famille à s’agrandir et à s’appauvrir la désespère. La télévision et les magazines constituent sa principale évasion. Ses parents sont deux gros blasés qui dorment sur le canapé et forniquent sans trop de discrétion devant la télé tandis ce qu’elle partage une chambre avec 5 frères et sœurs. Trois autres plus âgés ont quittés la maison dès qu’ils l’ont pu. L’ambiance est insupportable, Holly ne rêve que de loto. Lorsque sa mère accouche d’un neuvième, c’est le drame. Encore des pleurs, encore des sacrifices et sa fratrie est de plus en plus puante. Après une énième dispute familiale, Holly décide de précipiter la mort subite du nourrisson de trop. Ce petit être sale, fétide et gris est pour elle un signe de pauvreté éternelle. Un soir qu’il braille encore, elle se lève pour le bercer et l’étouffe avec son doudou. Ce drame familial contracte ensuite plusieurs complications du type dépression, divorce et jalousie qui rendent le foyer encore plus invivable.

Dès seize ans, elle quitte l’école pour aller gagner son propre argent. Elle tente sa chance comme mannequin mais son physique peu standard ne lui ouvre aucune porte. Cette carrière l’inspirait de toute façon très moyennement. Néanmoins elle insiste, essaye modèle photo, actrice, chanteuse, escort sans succès et se fait caissière. Quand, dans un élan sacrificiel, elle songe à la prostitution, son destin s’accélère. Ayant eu la mauvaise idée de tapiner sur un terrain déjà encadré, un des propriétaires la prend entre quatre yeux et lui casse presque toutes les dents. Défigurée et la bouche pleine de sang, Holly se traîne à quatre pattes et se réfugie dans un égout pour mourir.
Elle reste sous terre pendant des mois. Son corps semble incapable de se résigner. Pour survivre, elle fait quelques poubelles en surface, mange même quelques rats et vit caché.
Son hobby principal est la domestication de ses petits colocataires. Les rats devenus ses seuls amis lui apportent du réconfort, de la distraction et lui rappellent sa famille nombreuse. Une fois rétablie, elle remet le nez dehors et vit comme une clocharde. Elle trouve le moyen de se représenter dans la rue puis dans un petit cirque avec ses gros rats et commence à gagner un peu d’argent pour se payer à manger. Au cirque elle apprend différentes techniques et quelques acrobaties. L’expérience est enrichissante mais pas assez. Lorsque le cirque décide de changer de ville, elle ne les suit pas. Dans la rue, elle trouve vite d’autres loisirs.

D’abord, Holly s’affilie à un trafic de drogue. Elle cache les sachets dans des cadavres de rats. Grâce à ce travail, elle peut s’offrir sa blinde de dents en or. Puis la police coupe la chaîne et elle perd son gagne-pain. Mais c’est trop tard, elle goûte à la richesse. Ses relations dans le milieu de la drogue l’ont habituée à un train de vie plus clinquant que le bec dans le pourri des égouts. Avec l’argent qu’il lui reste et celui qu’elle emprunte à ses connaissances, elle achète un énorme stock de titan, une drogue parmi les plus violentes, et le revend. Ce petit trafic lui permet de se constituer un tout petit réseau et lui suffit à faire un peu d’argent. Pendant ce temps elle dresse ses rats et commence à vivre comme une princesse. Lorsqu’ils sont enfin prêts, elle exécute avec succès son premier cambriolage dans les archives d’un musée de Colossus. Les rats, petits, agiles, savent désactiver des systèmes et se glisser un peu partout. Ils lui obéissent toujours très bien, comme des enfants dociles. Elle dérobe deux capsules de poison d’un autre siècle puis se réfugie à nouveau dans les sous-sols pour se faire oublier et exécuter quelques expériences. Holly craint la police plus que tout le reste. Elle créé son petit royaume en bas. La vie en sous-sol la rend de plus en plus monstrueuse, les mondes souterrains sont toujours les pires. Plus on est proche des enfers, plus on copine avec les démons. Voyant ses potes tomber les uns après les autres, Holly décide qu’elle n’en sortira plus tout à fait. En exécutant ce grand écart entre le très clinquant et le fond de la poubelle, elle se créé ce personnage de Rat à la fois Barbie pop-star et Killer Croc. Le temps passé loin de la lumière lui a un peu éteint certaines parties du cerveau. Son côté petite diva la rend insupportable mais elle a vite su trouver son public chez les autres Docteur Jekyll de son genre. Ainsi sa clientèle se compose à présent de riches et de pauvres prêts à n’importe quoi. Pour le moment elle n’inquiète pas grand monde, c’est un destin malheureux parmi les destins malheureux de Colossus.

Sous le masque :

Pseudo : SaP Age : 18 ans Comment avez-vous découvert ce forum : Via mes deux compotes, Wil et Will. Avatar : Yolandi Vi$$er