Qualités : Altruiste - Charismatique - Idéaliste - Loyal - Valeureux

Défauts : Désabusé - Distant - Égaré - Indécis - Sensible

Description du caractère :

Mark est vraiment un chic type, le cœur sur la main, toujours prêt à rendre service. Le problème, c’est que dans sa vie, tout le monde en abuse : ses élèves, qui en profitent pour chahuter ou quémander des bonnes notes, le proviseur qui le surcharge de travail, ou encore ses collègues, toujours prompts à lui soutirer des remplacements. Et Mark ne sait pas refuser, il ne sait pas dire non, il a toujours peur de froisser, de contrarier.

En dehors du travail, il se consacre à des œuvres bénévoles auprès de personnes défavorisées ou en grande, précarité. C’est qu’en dehors du travail, justement, il a du temps de libre, pas de vie de famille, il est célibataire alors il fait un peu ce qu’il veut. Sa vie sentimentale est un désert sans fin, il n’a jamais osé aborder les femmes qui lui plaisaient ou les quelques-unes avec lesquelles il a eu un semblant d’aventure ne sont pas resté.

Mark est un passionné de littérature, il s’évade par la lecture des grandes œuvres telles qu’ « Autant en emporte le vent », où il aime s’identifier au héros principal. C’est un grand sensible, il a beaucoup d’imagination ce qui l’aide à s’évader de son quotidien un peu terne. Terne car il aimerait mener une vie d’aventure et de combats comme tous ces super-héros de Colossus City aux exploits incroyables qui font la une des journaux. Mais il s’agit vraiment là d’une vie rêvée car Mark n’aime pas la violence et n’a rien d’un combattant de la justice…

Description physique - En civil et en costume :

Ne nous voilons pas la face, Mark n’est pas un sex-symbol, loin s’en faut : une grosse paire de lunettes qui lui mange la moitié du visage, grand et maigre (1,87m pour 78 kg), dégingandé, la coiffure sage, l’allure du premier de la classe, le sourire timide. Le jeune homme n’arrange pas son cas avec une mise digne d’un technocrate au goût sûr mais intemporel, des couleurs grises et ternes, idéales pour passer inaperçu et avoir l’air ringard.

Notre ami rappelle furieusement l’interprétation de Christopher Reeve dans le Superman de Richard Donner : la même attitude empruntée, toujours à remettre en place ses lunettes sur son nez, à se bousculer aux gens ou aux objets, à s’excuser platement en marmonnant deux ou trois mots timidement, à donner l’impression d’être l’homme qu’il ne faut pas là où il ne faut pas. La même politesse maladroite, mais également, la même gentillesse qui exhale de tout son être.

Non, Mark Applegate ne paye pas de mine, et pourtant, il suffirait de peu de choses pour le mettre en valeur car il est loin de n’avoir que des défauts : de grands yeux bleus-gris,  des traits fins, un physique qui attire la sympathie et inspire confiance, un sacré beau sourire dents blanches, mais perdu au beau milieu d'un look catastrophique, je vous l’accorde. Il a y cependant chez Mark quelque chose qui ne demande qu’à éclore et à être cultivé pour faire de lui un autre homme…

Au IIIème siècle, l’empire romain était sur le point de s’effondrer, il devenait de plus en plus problématique de rassembler des peuples qui n’avaient rien de commun, sinon d’être sous la tutelle de l’Empire. L’empereur Aurélien (270-275), restaurateur de l’ordre et vainqueur de nombreuses batailles, décida de d’instaurer un culte qui serait commun à toute les provinces afin de renforcer les liens entre elles. Ce nouveau culte se devait d’être suffisamment neutre afin d’être accepté de tous. Il se tourna vers un symbole universel et communément apprécié de tous : le Soleil. Ainsi venait de naître le culte de Sol Invictus, le Soleil Invaincu.

Tout cela, c’est ce que nous enseigne l’histoire officielle. Mais il y eut bien plus. Contre toute attente, cette nouvelle religion conquit de nombreux adeptes, y compris par-delà les frontières de l’Empire. Constantin Ier, un des successeurs d’Aurélien eut le projet fou de donner corps au dieu solaire. Pour ce faire, il fit venir à la cour tous les plus grands mages, magiciens et sorciers du monde connu. Ils confirmèrent que la croyance commune en ce dieu, ainsi que les prières qui lui étaient adressées avaient fini par donner vie, par un processus long et complexe, à une entité constituée de magie pure, particulièrement puissante, mais heureusement, bienveillante. Toutefois, les plus grands adeptes de l’occultisme déconseillèrent à l’empereur de se lancer dans cette folle aventure pour plusieurs raisons. La première, et non des moindres, était que Sol lui-même ne souhaitait en rien rejoindre le plan des mortels. La seconde, purement pratique, celle-là, était qu’il fallait un « vaisseau » pour accueillir le dieu, autrement dit, un hôte humain. Il s’agissait déjà d’une hérésie, mais de plus, aucun mortel ne pouvait prétendre être le réceptacle d’une telle puissance sans en subir les dommages physiques et psychiques inhérents.

Sous la contrainte, tout ce que comptait le monde de la magie se mit au travail. C’est alors que commença la décadence de Rome qui devait mener l’Empire à sa perte. Les historiens avancent bien des hypothèses pour expliquer ce fait historique majeur. Ceux qui savent se taisent, ceux qui savent que Sol Invictus s’est vengé avant que de disparaître dans l’oubli, combattu par les défenseurs zélés du dieu unique. Pourtant, peu avant la chute de Rome, sorciers, mages et magiciens, avaient enfin trouvé le moyen de donner corps à Sol Invictus, mais cela n’avait plus guère d’importance, et dans la précipitation, ils firent en sorte que personne ne le sache jamais…

Dans le dernier quart du XIXème siècle, des archéologues français trouvèrent sur le territoire de l’actuelle province d’Ispahan, d’étranges bracelets dorés constitués d’un métal inconnu. Ils ne comportaient aucune inscription d’aucune sorte, du moins, à l’extérieur. Car à l’intérieur, on pouvait lire en latin : « À celui qui saura s’en montrer digne. » Ces bracelets avaient été retrouvés enveloppés dans un vieux linge, sous les fondations de ce qui avait été autrefois le petit palais d’un personnage certainement important. Intriguées, les autorités françaises décidèrent de ne pas exposer ce trésor au musée du Louvre et de conserver secrète cette étrange découverte. Stockés en lieu sûr, les bracelets disparurent pourtant…

Ils passèrent de main en main, voyagèrent dans toute l’Europe, dans le Nouveau Monde, eurent de nombreux propriétaires qui tous, connurent une fin tragique. Ces reliques acquirent une sinistre réputation parmi les amateurs d’art, plus personne n’en voulut. Elles finirent, on ne sait trop comment ni par qui, au muséum de Colossus City, seulement protégées par une simple vitrine, présentées comme des objets certes anciens, mais sans grande valeur réelle. Et entre temps, personne n’était jamais parvenu à les enfiler car, comble de l’étrange, il n’y avait aucun mécanisme apparent…

Voilà où nous en étions lorsqu’un jeune professeur d’histoire-géo, en l’occurrence moi, Mark Applegate, décida d’emmener sa classe en sortie pédagogique au muséum de Colossus City. La suite, nous l’écrirons ensemble si vous décidez de prendre part à la légende…

Pseudo : Sol / Mark, comme vous voudrez ! Âge : Majeur, pas de soucis. Comment avez-vous découvert ce forum : Par un Top-site. Avatar : Matthew Goode.